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En direct du congrès de l'Opl Des enjeux nationaux aux enjeux européens, de la manif à la grève

Aujourd'hui, à Guémené-Penfao (Loire-Atlantique), où se tient le 3e congrès annuel de l'Opl*, près de 400 agriculteurs se sont reunis pour discuter de la situation laitière francaise et surtout européenne.

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Pour Jean-Louis Naveau, adhérer à cette organisation
d'envergure européenne «est indispensable,
c'est la manière de faire pression sur la Commission et
sur les politiciens» (© Terre-net Média)
Selon Jean-Louis Naveau, président de l'Opl, la baisse du prix du lait a assez duré! Ainsi, le début du congrès aura permis d'insister sur l'importance du combat mené nationalement par  l'Opl pour entrer dans les négociations sur le prix du lait : «Il est nécessaire que l'ensemble de la profession soit représentée dans l'interprofession laitière» insiste-t-il.

Car actuellement, seule la Fnpl, branche laitière de la Fnsea, siège au Cniel** pour représenter les intérêts des éleveurs laitiers.

Du côté européen, l'Opl a convié l'Emb*** à son congrès. Pour Jean-Louis Naveau, adhérer à cette organisation d'envergure européenne «est indispensable, c'est la manière de faire pression sur la Commission et sur les politiciens» (rappelons que l'Opl adhère à l'Emb depuis plus d'un an, ndlr).

100.000 agriculteurs a l'Emb


D'après Romuald Schaber, le président de l'Emb, cette organisation représenterait 100.000 agriculteurs européens sur un peu plus d'un million de producteurs en Europe.

Valeur entièrement partagée par le président de l'Emb, l'agriculteur allemand Romuald Schaber, qui profite de sa présence au congrès pour annoncer une « action symbolique » afin d' anticiper la prochaine baisse des prix.

Cette action prendra forme le 29 avril en Europe. Objectif : se mobiliser devant les directions départementales de l'agriculture et les ministères de l'Agriculture de chacun des 14 pays membres de l'Emb, pour sensibiliser les politiques et le grand public. « C'est une action test pour voir s'il est possible de faire des actions encore plus fortes, souligne Romuald Schaber. On ira vers une grève du lait européenne que si l'on est capable de tous se mobiliser !»

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